martedì 12 febbraio 2008

Défi N° 5 Place à l'humour !

Cette semaine, le thème de notre défi porte sur l'humour.


Qu'est-ce qui nous fait rire dans la vie ? Une blague, une situation imprévue, un geste, une personne, une histoire drôle ...
Certains mots, certaines situations ou encore certains objets nous amusent rien qu' à l'idée d'y penser ou de les voir.

Il y en a d'autres qui passent inaperçus, mais qui deviennent très amusants si on les aborde d'une manière originale. C'est ce que le célèbre humoriste québécois Pierre Légaré fait quand il se demande : "Pourquoi le mot abréviation est-il aussi long ?".

De son côté, l'humoriste français François Rollin revisite dans son dernier spectacle "Seul" toute une série de situations, de mots ou de concepts en les rendant comiques.
Nous vous invitons sans plus attendre à découvrir ce spectacle. Avant d'en visionner des extraits, voici quelques informations qui vous aideront à mieux comprendre la vidéo.

Dans cette vidéo de 9 minutes, il y a 19 courts extraits du spectacle, chacun avec un thème différent ; nous vous en présentons 8 :
1. Les consignes de sécurité en avion (1er extrait)
2. La nageuse synchronisée (4ème extrait)
3. Les Jeux Olympiques et le coureur du 100 mètres (9ème extrait)
4. Les crottes de moineaux (11ème extrait)
5. L'appellation (12ème extrait)
6. Le cadeau souvenir (13ème extrait)
7. La boîte à gants d'une voiture (14ème extrait)
8. La pâtée pour chats (15ème extrait)

1. Votre première tâche :
choisissez parmi les 19 extraits celui que vous avez préféré et racontez pourquoi il vous a plu.
(50 à 100 mots maximum)

2. Votre deuxième tâche :
pensez à une situation, un objet, un concept ou un mot et traitez-la/le avec humour, à la manière de François Rollin ou de Pierre Légaré.
(100 à 150 mots maximum)

Envoyez le tout à : francophonie@saintlouisdefrance.it
remise des écrits : avant mardi 19 février, 12h


Et voici la vidéo... Bon visionnage !


Nous remercions Monsieur Gilles Mattana des Productions Illimitées pour nous avoir permis la mise en ligne de cette vidéo. Pour plus d’informations sur le spectacle de François Rollin, visitez ce site : http://www.productionsillimitees.com/rollin.htm


Bon divertissement et à la semaine prochaine !

Trois rencontres à Paris - Participation au Défi N° 4

Chers participants,

Merci et bravo à tous pour votre participation au 4e défi du concours Bloguez-moi !
Découvrez dès à présent les trois récits mis à l'honneur.
(Ces écrits sont les originaux et n'ont reçu aucune modification )

1. Le récit de Ludovica
Sortie du métro, elle fut immédiatement engloutie par la foule de personnes qui se dirigeaient vers l’Ile Saint Louis. Elle se laissa traîner par le courant et se retrouva sur le pont. Au dehors, l’air était frais, les derniers rayons de soleil de la journée rien ne pouvait contre l’automne qui s’approchait. En effet, a bien regarder, les feuilles sur les arbres commençaient à jaunir et la lumière était plus douce, ne frappait pas les yeux comme quelques jours auparavant.
Elle hésita, s’arrêta, en cherchant le courage pour continuer. Enfin, elle se décida et traversa le pont.
Elle n’était plus revenue à Paris lors de leur premier, et seul, voyage ensemble dans la ville. Elle avait attendu quelques jours avent de se décider, mais, aujourd’hui, quelque chose d’indéfini, une urgence insolite, la poussaient vers l’Ile.
Rien n’avait changé : les maisons magnifiques, les boutiques d’art et d’antiquités, les brocantes. Même la boutique du fromager, celle qu’ils devaient soigneusement éviter parce qu’il ne pouvait pas souffrir l’odeur du fromage, était là. Mais surtout l’atmosphère, un peu magique, un peu petit village d’autrefois, était exactement la même. Elle continua sa démarche le long de la rue, en regardant les vitrines et les gens qui passaient. Au fond de la rue, devant l’église, elle s’arrêta, le cœur qui battait, l’estomac qui se tordait : il était là, debout devant le café, la cigarette entre les doigts, lui souriait. Le temps ne l’avait pas du tout transformé, toujours mince, les cheveux noir avec la raie de côté. Tandis qu’elle avait un peu grossie et une foule de petites rides se pressaient autour de ses yeux.
Elle hâta le pas, se mit à courir, le rejoignis, l’embrassa. Dans ses bras rien d’autre qu’un souffle d’air chaud.


2. Le récit de Mario
Aéroport d’Orly. Un homme monte dans un taxi, il a les cheveux roux et l’air fatigué, il murmure une adresse, l’automobile part vers Paris et s’arrête au Marché aux oiseaux. Devant, une femme semble attendre quelqu’un, elle est jeune, son visage évoque le printemps. L’homme roux la voit, il descend et l’atteint. Maintenant ils sont vis-à-vis l’un de l’autre, leurs regards sont chargés de sous-entendus, de sensations secrètes, un gazouiller incessant de oiseaux de toutes les couleurs se lève des cages disséminées dans la place dans une confusion joyeuse. L’homme enlève une plume vert de perroquet des cheveux de la femme, elle lui sourit et ensemble se confondent avec la foule.
Le soleil éclaire ce dimanche matin qui passe frais et vite, les deux sortent de l’île de la Cité et se dirigent vers Montmartre.
Rue Lepic les mène sur la “Butte” et à mesure qu’ils montent les cueille la sensation d’entrer dans un autre monde. Les premiers panoramas s’ouvrent leurs yeux, Paris semble déjà lointain.
Une arrêt au bistro “Le deux Moulins” avant de voir le “Moulin de la Galette”, la maison rose, le “Lapin Agile”. Les notes d’un orgue de Barbarie répètent vieilles chansons, les Cafés, les restaurants, les atelier des artistes se multiplient, l’odeur des crêpes est intense, ils sont à Place du Tertre. Une foule de touristes, de peintres et de caricaturistes la remplit en créant une atmosphère fascinant.
Le soleil va bientôt se coucher, ils montent au Sacré-Cœur.
Paris est étendu au pied de la “Butte”, le panorama est inoubliable, leurs mains se cherchent, le coucher de soleil est superbe, leurs bouches se trouvent.
Soudain une voix efface tout : Monsieur, Monsieur, nous sommes arrivés.
Il, confus, comprend d’avoir dormi, il va payer quand, entre les billets, surgit une plume vert de perroquet
.

3. Le Récit de Paola
Le rêve devient réalité
Elise, était arrivée à Paris avec une bourse d'étude et elle avait pris logement en rue de l'Abreuvoir, au Monmartre, dans une petite appartement près de la maison de Maurice Utrillo. El aimait flâner dans l'enchevêtrement de voies, derrière le Panthéon, où Verlaine et Hemingway ont vécu;
Dans un ensoleillé après-midi d'automne, les feuilles commençaient à changer couleur, elle décidées de se rendre dans les Jardins du Luxembourg, pour découvrir les places où, selon Dumas, Athos, Porthos, Aramis et D'Artagnan habitaient.
Il le plaisait cette place, qu'elle semblait vécu intensément et affectueusement de tous les Parisiens: deux petits vieux jouaient à échecs et quelques enfants ils s'amusaient avec des petits bateaux flottants dans la grande fontaine devant le palais.
Elle s'assit sur un banc et pendant qu'il mordait sa baguette, en cherchant de faire attention aux canards qui aspiraient à ses miettes, il lui vit, à peu centaines de mètres d'elle, il avait les cheveux noirs décoiffés, et il mettait large pantalons barbouillé de couleur et une chemise ; il avait en main un pinceau, la palette et il observait heureux sa toile.
Elle ne put pas faire à moins de se rapprocher, il la vit, brouillon, avec les cheveux châtaines cours, il mettait jeans et une veste bleu comme ses yeux; il ne fut pas nécessaire lui parler, elle vit la toile et elle se reconnut dans le jardin du Vert-Galant, enlacée à son peintre à l'ombre d'un saule pleureur qu'il effleure la Seine avec ses branches.
Leurs regards se rencontrèrent pour la première fois dans la réalité après être rencontrés plusieurs fois dans leurs rêves et bien-aimé et heureux ils se dirigèrent ensemble vers le Vert Galant en imaginant leur futur ensemble.